Katelyn Connoghan Propriété d'Ivan Nikolaï
| Sujet: Re: Petite Mise au Point [PV Katelyn] Ven 12 Nov - 21:30 | |
| Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais bien. Un sentiment de bien être m’envahissait doucement et malgré les douleurs dues à ma chute, j’arrivais à me détendre. Ivan était à mes petits soins, nous profitions l’un de l’autre et j’appréciais. J’appréciais cette promiscuité que nous partagions. Ce moment intime et intense. Pourtant aucune gêne ne m’habitait, bien au contraire. Depuis, que j’avais mis les pieds à Chicago, inconsciemment, j’avais envie de sa présence, j’en ressentais un besoin quasi physique. Je ne me l’expliquais pas, j’avais besoin d’avoir près de moi cet homme que j’étais sensée détester pour ce qu’il avait fait de moi. Mais rien n’est jamais simple dans la vie, dans la mienne du moins. Il avait fallu que j’éprouve des sentiments tous plus contradictoires les uns que les autres envers lui. J’étais déstabilisée, je n’étais pas à l’aise… mais pourtant je le cherchais…
Ce soir, nous avions fait un bon considérable dans notre relation et j’en étais vraiment heureuse. Chaque minute passée, chaque seconde en sa présence était une véritable bouffée d’air frais. Attentionné, taquin, je le découvrais un peu plus et j’appréciais ce qu’il me dévoilait. A moi, de me faire mutine, espérant ne pas en faire trop, ne pas tout gâcher encore une fois. J’entrais dans un jeu de séduction, priant pour qu’il me suive sur ce terrain.
A mon attaque de mousse, il répondit en souriant, m’envoyant une volée de gouttelettes à son tour. Il me traita de vilaine et cela me fit éclater de rire !« Vous ne savez pas à quel point je peux l’être… »Je jouais avec lui, féline mon corps vint effleurer le sien en me saisissant de l’éponge, allumeuse, taquine je ne cachais pas mon plaisir de le provoquer. Et à ma grande joie, il me suivit sur ce terrain. Alors que je reprenais ma place initiale, il me serra contre lui et je me plaquais complètement, nos corps se touchaient alors qu’il me frottait le dos et je me laissais aller avec un soupir d’aise. Ses caresses expertes m’arrachaient des frissons délectables, il éveillait tous mes sens, j’étais à fleur de peau… mais de plaisir cette fois…. J’avais envie de lui, je ne me lassais pas de l’embrasser. Je me sentais belle, désirable, j’étais à lui… totalement. Mes mains ne cessaient leur ballet sur son corps puissant, je découvrais du bout des doigts chaque parcelle de son corps, son torse, son cou, ses épaules, je suivais les courbes de ses muscles… Ses murmures à mon oreille me comblaient de bonheur… si j’étais ensorcelante, lui était indubitablement…. Inspirant. Les milles délices qu’il me dispensait me projetais dans un état fébrile comme jamais je n’avais été encore…. Cela avait du bon l’immortalité… j’avais affaire à un véritable expert.« Et vous, vous êtes tout simplement divin » lui susurrais-je dans un souffle.En douceur, il me fit basculer en arrière, m’invitant ainsi à m’allonger sur le dos. Je lui offrais ainsi une vue imprenable sur le galbe de mes seins, mon ventre plat. Quand il s’approcha de nouveau, je l’accueillis dans mes bras, avec tendresse et volupté…. De nouveau, j’étais à la merci de ses caresses, de ses baisers étrangement brûlants, pour quelqu’un qui soit disant était aussi froid que le marbre. Il me mordillait le cou… et j’adorais ça. Je sentais le désir qui m’étreignait les reins, il était de plus en plus fort et j’avais de plus en plus envie de lui.
Mes doigts s’agrippaient à ses épaules, mes cuisses se resserraient autour de sa taille, l’emprisonnant ainsi tout contre moi. Puis sa bouche se fit plus gourmande, ses doigts plus taquins et ils vinrent titiller mon intimité. Gourmande, mon appétit redoublé, je le laissais partir à la conquête de mes trésors cachés. Retenant malgré moi quelque gémissement de plaisir intense. Ma main suivit la sienne, accentuant farouchement ses mouvements, mordant mes lèvres…. Et je repris possession des siennes. Alors que mon désir était déjà à son paroxysme, du moins je le croyais… Il entreprit une descente des plus sensuelle, ma peau éveillée, ressentait le moindre de ses coups de langue, le moindre de ses baisers et quand sa bouche atteint le point de non retour, je me cambrai, m’offrant encore plus à lui. Mes doigts se glissèrent dans ses cheveux, accompagnant sa danse.
Malheureusement, les bonnes choses ont une faim, la réalité nous rattrapait et l’eau du bain se faisait froide, il m’invita donc à poursuivre dans sa chambre. Toujours aussi attentif, il me recouvrit d’un peignoir et en fit de même pour lui. Me frictionnant le dos pour ne pas que j’attrape froid. Je me laissais faire docilement, je n’étais pas descendu de mon petit nuage et il me tardait déjà de poursuivre cette expérience des plus envoûtantes.
Nous nous installâmes confortablement et il entreprit de recommencer là où nous en étions restés. De mon côté, ma main se glissa dans l’ouverture de son peignoir, ma main se faisant baladeuse et coquine… à mon tour bien décidée à lui rendre la pareille… celle-ci commença à glisser vers sa virilité…
Deuxième retour à la réalité… Le téléphone se mit à sonner et si Ivan tenta de l’ignorer, il se fit insistant. Désabusé… un air tout craquant sur le visage, il finit par décrocher. C’était Derek… Je ne pus retenir un soupir, un vague pressentiment m’étreignant soudain… Tout était évidemment trop beau…. Beaucoup trop.
Une urgence venait de mettre à l’eau cette première nuit qui se devait être mémorable. Mais je supposais qu’il y en aurait d’autre, je l’espérais. Il faudrait également que je m’y habitue. Le Maire appartenait à la ville, avant de m’appartenir à moi…. Il faudrait que je m’en fasse une raison.
Ivan était aussi ennuyé que moi… deux amants frustrés… coupés dans leur élan passionnel… Je répondis à son baiser… et lui adressa un vague sourire…« Je comprends… votre devoir vous appelle… Allez-y vite… »Il me proposa de l’attendre, ce qui me fit chaud au coeur malgré tout et je le rassurais, je comptais bien ne pas bouger… le retrouver le lendemain à mon réveil était quelque chose qui me plaisait, j’en avais envie… même si ce n’était que pour un temps bien trop court….« Promis, je vous attends ici… je vous garde la place chaude… »Oui je comprenais, même si j’avais un arrière goût amer dans la bouche, un vague sentiment d’inachevé, même si j’étais triste qu’il s’en aille déjà… mais je savais maintenant qu’il reviendrait et que nous profiterons de nouveau de l’un de l’autre…. |
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