Louise Mayfair
feat. with Rachel Weisz
Quelques Précisions ...
Age : 25
Métier : Couturière
Groupe : humain
Particularités : Dit ce qui lui chante, quand cela lui chante...
Racontes nous ton Histoire ...
Ma mère disait souvent: "On ne choisit pas sa famille"...Jamais maxime aussi peu engageante ne s'était autant appliquée à une personne. Aussi rustre soit-elle, la famille est censée être une source infinie d'amour, d'inspiration et de bonheur. Ce n'était pas mon cas... Je me rappelle le jour de mes six ans, le jour où mon père, chevalier à la triste figure et avocat de son état, m'avait sévèrement tancée sur la futilité de ces jours tels que Noël ou Halloween, tandis que je regardais avec émerveillement la vitrine d'un magasin pour enfant brillamment éclairée. Quel dépit lorsque j'appris peu de jours après que tous les personnages avec lesquels j'avais grandi étaient des chimères...Adieu Enfance douce et calme...Bonjour Tristesse...Mes parents s'étaient fait un plaisir de briser mes rêves d'enfant, et je ne tardai pas à leur la monnaie de leur pièce.
Jusqu'à l'adolescence, cet âge critique où tout est possible, je ne fus que mauvais coups, pièges de toutes sortes, blagues de potaches. Je compensais leur manque d'imagination et de fantaisie par le seul moyen d'expression qui m'était encore autorisé: la couture. En effet, issue d'une famille aisée, aux valeurs strictes et sévères et au cadre de vie austère, j'ai appris, comme toute bonne jeune fille de mon entourage, la couture sous toutes ses formes. A dix ans, le maniement de l'aiguille n'avait plus aucun secret pour moi et je me lassai vite des broderies traditionnelles que ma mère m'imposait. En cachette, dans ma chambre, je dessinai des robes, des tuniques, des tenues fabuleuses de princesses, puis plus tard, des tenues à la mode, rivalisant d'audace et d'imagination au fil des jours pour obtenir un impressionnant carnet rempli de croquis aussi colorés que variés, bien loin des robes sévères de ma mère.
Plus le temps passait et plus mon désir d'évasion par la couture s'imposait. A douze ans, mes parents décidèrent de m'envoyer en pension.
Quelle idée baroque! Mais ils pensent à quoi?, pensai-je à l'annonce officielle faite un triste lundi d'août.
Je n'avais malheureusement pas le choix. A douze ans, que peut-on faire pour contrecarrer la volonté parentale? Rien...Il n'y avait rien à faire. Juste feindre d'obéir et se taire, jusqu'au moment où je pourrai prendre le large. Ils m'envoyèrent à 300 kilomètres de chez moi, loin de tout, dans une pension pour jeunes filles digne des plus tristes couvents. Levée à six heures, couchée à vingt heures, les journées me paraissaient interminables...fades...Une chance que dans mes bagages se trouvait mon carnet de croquis, sur lequel je méditais, échafaudant des patrons, imaginant des broderies audacieuses, des décolletés plongeants, les stars qui s'arracheraient mes créations...Souvent, une remontrance bien sèche me tirait de ma rêverie chronique et je terminais alors la journée en retenue, obligée d'écrire les mêmes lignes des centaines de fois pour corriger ce curieux et dérangeant penchant pour la rêverie.
Hélas, c'était plus fort que moi. La vie, la liberté, le monde m'appelait avec une force à laquelle, je le savais, je ne pourrais éternellement résister. Mes aspirations, mes rêves, personne n'arriverait à mes les ôter, pas même mes parents. Consciente qu'un jour je sortirai de cette prison silencieuse, je continuai de dessiner mes rêves sur de larges feuilles de papier brun, profilant des démarches, soulignant les silhouettes de couleurs chatoyantes, imaginant les démarches rythmées des mannequins...Et les années passèrent ainsi, entre ennui chronique et rêverie quotidienne.
A la veille de mes dix-huit ans, je reçus une lettre de mes parents. Sobre, épurée et glaciale, comme d'habitude, elle m'annonçait mon entrée prochaine dans une des plus prestigieuses écoles au monde, le Collège Saint-Andrew, en Ecosse. Un désagréable frisson m'envahit. L'Ecosse...Saint-Andrew....
-Quoi? On me sort de cette prison...pour une prison pire encore???
Je serrai la lettre dans ma main et la jetai rageusement dans la corbeille avant de faire les cent pas, fulminant dans ma minuscule chambre.
-Tu seras le fleuron des Mayfair, la digne fille de ton père, une brillante avocate ...Ne nous déçois pas bla bla bla...Non mais j'hallucine!
Je regardai la paysage qui s'étendait au delà des murs avec une idée grandissante. qui s'imposait à mon esprit comme une évidence...
-Ce soir, je me casse d'ici...
Tout fut prêt en quelques heures. Après toutes ces années passées entre ces murs, je connaissais parfaitement l'endroit et je savais exactement à qui je pouvais demander de l'aide. Le jardinier de la pension, mon seul et unique ami. Je le considérai presque comme mon père, il avait réussi à m'amadouer avec ses manières douces et polies, sa gentillesse qui transparaissait dans chacun de ses gestes, sa voix grave qui apaisait la colère qui couvait en moi dans les moments les plus durs de ma réclusion. Ce soir là, d'un battement de cils je réussis à le convaincre de m'ouvrir le portique afin que je puisse m'enfuir de cet endroit que je haïssais. C'est donc munie d'un tout petit sac et d'un peu d'argent que je franchis l'enceinte de la pension, sans plus lui accorder un regard. Je laissais mes parents à leur désarroi, désireuse de me forger mon propre destin, ma vie, sans personne pour la diriger. Le matin de mes dix-huit ans, j'étais libre, heureuse, seule et sur le chemin de ma nouvelle vie.
Les années passèrent. Un tourbillon d'événements m'entraînèrent aux quatre coins du monde. J'avais réussi à trouver un petit job dans une troupe de théâtre itinérant, je raccommodais les costumes, avec un soin infini. Puis peu à peu, je les créai, prodiguant aux acteurs des tenues de rêves, qui faisaient l'admiration des spectateurs. Pendant presque sept ans, je côtoyai le rire, le drame, le jeu et le plaisir sans personne pour m'en empêcher. Ni homme, ni dieu, ni maître. Et cela me convenait parfaitement. Après une grande tournée européenne, la troupe décida de se transporter aux Etats-Unis. Et lorsque nous arrivâmes à Chicago, je lus une annonce dans un journal. On recherchait une couturière expérimentée dans une boutique chic de Downtown...Je postulai...et j'obtins le poste...Je dis adieu à la troupe et commençai alors une nouvelle vie...
En espérant qu'elle soit aussi mouvementée et enrichissante que celle que je venais de quitter.
Qui es-tu vraiment ?
Portrait moral (caractère , ...) :
Louise est un être humain avec des rêves, des espoirs et des déceptions. Son éducation stricte et sévère lui a donné l'opportunité et la chance de pouvoir s'intégrer dans tous les milieux sociaux, mais sa nature sauvage et rebelle lui confère ce ton libre et espiègle que déteste tant ses parents. Franche, elle dira ce qu'elle pense sans aucun artifice ni détours, ce qui lui a déjà valu quelques ennuis. Peu importe pour elle la façon dont ses paroles seront interprétées, c'est une personne entière et sincère, qui ne mâche pas ses mots. Cependant, quand on prend la peine de la connaître, on découvre un être doux, gentil et serviable, qui ferait n'importe quoi pour vous, du moins si vous parvenez à gagner son estime. Il en va de même avec ses relations plus privées. Entière en amitié comme en amour, la trahir une seule fois signifie la fin de toute relation et ce de manière définitive.
Elle a un sens de l'humour particulier, elle est piquante, vive, et spontanée. Peut-être même un peu trop. Curieuse, éprise de liberté, Louise aime la vie et en profite chaque jour qui passe. Certains soirs, un nuage sombre vient obscurcir son front quand elle repense à sa famille qu'elle a laissé au loin, sans aucune nouvelle, ni lettre, ni appel. C'est son regret, sa culpabilité personnelle, le remord qui la ronge à l'approche de chaque anniversaire...
Description physique :
Louise est de taille moyenne, et possède une silhouette svelte et élégante. Sa démarche sautillante et vive fait qu'on se retourne souvent sur son passage même si elle n'y prête pas attention. Elle possède de longs cheveux bruns, de grands yeux verts et un sourire perpétuellement malicieux étire ses lèvres roses et fraîches. Toujours habillée de vêtements de sa propre création aussi colorés qu'audacieux, elle ne porte jamais de bijou, préférant laisser sa beauté naturelle intacte, sans artifice. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle ne porte jamais de maquillage. Elle ne possède que deux particularités physiques, si on peut les appeler de la sorte: un petit tatouage représentant une salamandre enflammée autour de sa cheville droite et de longs doigts diaphanes, des mains douces et fragiles, qui s'accordent à merveille avec sa carnation pâle et délicate.
Divers ...
Liens éventuels sur le forum (amis, ennemis, famille ...) : aucun
.
De l'autre côté de l'écran ...
.
Prénom ou Surnom : Christelle
Sexe : F
Age :(Rappel : le forum est fortement déconseillé aux mineurs) 27
Comment avez-vous connu le forum ? par pur hasard
Des idées ou suggestions par rapport au forum ? pas pour le moment
Vos disponibilités pour poster: 7/7
Les 3 Mots de passe présents dans le règlement:
[OK by Kate]